Macro Photographie Taxonomique
Dolichoderinae
Les Dolichoderinae sont des fourmis proches des Formicinae, présentant des caractères morphologiques plus primitifs, avec des traits rappelant ceux des Ponerinae et même des Myrmicinae. On les trouve dans les régions chaudes et tempérées du monde entier. Elles se distinguent par leur pétiole incliné vers le bas ainsi qu'un gastre segmenté en quatre parties.
Formicinae
Les fourmis les plus évoluées sont sans aucun doute celles appartenant à la sous-famille des Formicinae. Leur comportement social est plus avancé et certains organes anatomiques se révèlent bien plus développés que dans les autres sous-familles. Lasius niger est l'espèce la plus représentée en France.
Camponotus cruentatus
Latreille (1802)
Camponotus herculeanus
Linnaeus (1758)
Camponotus ligniperdus
Latreille (1802)
Camponotus sylvaticus
Olivier (1881)
Camponotus truncatus
Spinola (1808)
Cataglyphis cursor
Fonscolombe (1846)
Cataglyphis piliscapa
Forel (1901)
Formica fusca
Linnaeus (1758)
Formica polyctena
Förster (1850)
Formica sanguinea
Latreille (1798)
Lasius brunneus
Latreille (1798)
Lasius flavus
Fabricius (1782)
Lasius fuliginosus
Latreille (1798)
Polyergus rufescens
Latreille (1798)
Myrmeciinae
Les Myrmeciinae sont présentes uniquement en Australie et en Nouvelle-Calédonie. Cette sous-famille a conservé de nombreux caractères archaïques.
Myrmicinae
Sous-famille très diversifiée, on les reconnaît par leur pétiole formé de deux segments ainsi que la présence d'un aiguillon, qui fait la réputation des fameuses fourmis rouges, Myrmica rubra.
Aphaenogaster gibbosa
Latreille (1798)
Aphaenogaster spinosa
Emery (1878)
Aphaenogaster subterranea
Latreille (1798)
Manica rubida
Latreille (1802)
Messor capitatus
Latreille (1798)
Messor structor
Latreille (1798)
Myrmica ruginodis
Nylander (1846)
Tetramorium caespitum
Linnaeus (1758)
Tetramorium meridionale
Emery (1870)
Ponerinae
Surtout présente dans les milieux tropicaux, la sous-famille Ponerinae, moins courante en France, est la plus primitive. Le comportement social est moins évolué, tout comme leur morphologie. Les ouvrières ont gardé une différence de taille minime avec leur gyne.
